Les cours et stages de mouvements chinois, doivent beaucoup aux influences suivantes :

• Une quarantaine d’années de pédagogie (diplômes et expériences d’enseignant, formateur d’enseignants en haute école…) et leur incidence sur des façons d’interagir avec les groupes, de rendre les contenus accessibles et d’accompagner les cheminements.
  
• Les leçons de Technique FM Alexander chez Eliane Lefebvre, de 1990 à 2019, la formation initiale de professeur auprès de Eliane L. et Betty Langford s’est achevée en 1997, grâce à quoi je n’ai cessé d’ajuster mes façons d’exercer et enseigner le Taiji Quan et Qi Gong. En 2023-24 une vingtaine de matinées au service de la formation de futurs enseignants de la Technique Alexander  (BodySoul, Michèle Desonai).
  
• Les années (1983-1997) durant lesquelles Madeleine Solvel et Vlady Stevanovitch m’ont généreusement nourri de Taiji Quan, Qi Gong et de conduites du Qi.
  
• Les séminaires de Pierre Faure relatifs au Yi Jing, le livre des mutations, de 2010 à 2016 en quarante week-end.
  
• Les cours de Taiji bâton long avec Michel Dussauchoy et Dominique Rousier (suite de mouvements solo ou en face à face) de 2013 à 2019 en nombreuses rencontres à Paris.
  
• La collaboration pédagogique avec Violaine Dehin de 2012 à 2022 et celle avec Robin Beumier. Autant d’occasions de réfléchir, d’élargir le point de vue et de se rappeler l’essentiel.
  
• Un diplôme en Taïchi Santé Université Paris-Est Créteil, Luce Condamine et intervenants, 2017-2019
  
• Depuis 2017, cours et ateliers de chant jazz avec Geneviève Fraselle et Martial Host (Genevoix asbl), rencontres enrichies de quelques collaborations voix et mouvements chinois.
  
• Enfin, j’ai également plaisir à évoquer Laura Sheleen, danseuse et psychanalyste jungienne pour ses stages d’espace/temps symboliques et, d’autre part, Csilla Kemencksei, qui a contribué/contribue à me rendre intime le processus d’individuation.

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En marge de la biographie officielle, je me trouve parfois espiègle* , un peu Ulenspiegel : hibou et miroir, sagesse et comédie. ** C’est ce qui me rend proche des écrits de Zhuang Zi ***

*Espiègle, comme un enfant vif, plein de malice, sans méchanceté.

** Selon Charles De Coster.

*** Zhuang Zi, son humour et sa préférence pour les « randonnées célestes » . Léger, fluide, détendu, il voyage librement, épousant les métamorphoses de la réalité.

Dire les poètes à voix haute, imaginer et raconter, chanter et chanter encore en posant des paroles françaises sur des standards de jazz… Sans ces joyeux débordements créatifs, je  vivrais en automate. Je préfère me sentir inspiré…

Pas deux fleurs les mêmes, dit-on. Chacune développe « son programme génétique » au gré des pluies, au gré du vent. Et la beauté survient. Aucune, jamais, ne se penche sur le miroir des eaux. Oublieuse d’elle-même, unique, probablement semblable à ses sœurs…si  belle en tout cela comme je vous le souhaite.