L’élève est debout, assis ou couché pendant que le professeur décèle et rend conscientes les habitudes peu souhaitables dans les façons de se tenir ou de bouger.
Ses mains, simplement posées, permettent à l’élève de retrouver espace intérieur, pleine mobilité et d’apprendre à refuser ce qui entrave positions et gestes naturels.
Cette aisance, cette économie de mouvement, ce respect des possibilités fonctionnelles du corps, souhaitables dans chaque activité, nécessitent une attention privilégiée. Les leçons sont donc individuelles.
Identifier ce qui n’est pas souhaitable, dire non, … est le grand cadeau de cette technique permettant au « juste » d’advenir de lui-même.
Eviter de faire injure au corps, c’est limiter le risque de douleurs chroniques et alléger les dommages existants.

Usage singulier, la technique Alexander rencontre le Taiji
Par « Usage », la technique Alexander évoque nos façons toutes personnelles de nous tenir et de bouger.
On ne s’encombre pas de trucs et d’exercices, on ne rafistole rien, on ne sollicite pas d’efforts pour se corriger… mais on se déleste, on s’allège, on revient au naturel.
Les mains du professeur et la pensée de l’élève conduisent à ces changements profonds.
Hors leçons individuelles, les principes de la technique guident mon approche des mouvements chinois et la pédagogie qui en découle.
Philippe BEUMIER, professeur de la Technique depuis 1997
est membre de www.aefmat.be
